Dimanche 28 janvier, un culte… Autrement

Il y a, dans le livre de Job, un verset qui résonne en moi : "Dieu parle tantôt d'une manière, tantôt d'une autre, et l'on n'y fait pas attention" (Job 33, 14). Le culte de ce 28 janvier était construit avec les paroles des poèmes de Jacques BREL. Décédé il y a plus de 45 ans, Jacques BREL ne s'est jamais revendiqué comme chrétien mais il écrivit dans sa chanson "Le Moribond" : "Adieu curé, je t'aimais bien, tu sais on n'était pas du même bord on n'était pas du même chemin mais on cherchait le même port". Je vous invite à lire et à méditer ces textes avec notre regard chrétien, reconnaissant à travers les paroles du poète, une Parole... Et toujours la possibilité d'un dialogue.

Culte Jacques BREL

Jeux d’Orgue d’entrée : Grand Jacques

 

Accueil

 

C’est trop facile d’entrer aux églises, de déverser toute sa saleté face au curé qui dans la lumière grise ferme les yeux pour mieux nous pardonner… Tais-toi donc Grand Jacques ! Que connais-tu du Bon Dieu, un cantique, une image ? Tu n’en connais rien de mieux…

Chers amis soyez les bienvenus pour ce culte un peu particulier… Un culte accompagné par la musique et la chanson de Jacques BREL. Vous l’avez sans doute compris dès la musique d’accueil de ce culte, la musique de la chanson « Grand Jacques » …

Frédéric LAMANTIA est l’auteur d’un double album avec 30 chansons de Jacques BREL transcrites pour Orgue. Il nous accompagnera dans ce temps où nous nous tournons vers Dieu.

Jacques BREL… Mort en 1978. Disparu il y a déjà plus de 45 ans. Pourtant, tant de chansons, tant de textes de lui continuent à être chantés ou lus aujourd’hui. Il y a comme cela des textes qui traversent les temps et transportent éternellement des émotions, peut-être parfois même une « spiritualité », avec une poésie et une puissance du langage qui touchent les cœurs encore aujourd’hui !

Voilà pourquoi les textes de BREL ont toute leur place dans notre culte. Ils sont des mots profanes et contemporains dans lesquels nous écouterons Dieu nous parler aujourd’hui. Jacques BREL ne les a pas écrits pour cela. Pas plus que la Bible n’a été composée pour être lue et méditée au culte. Et peu importe. Ce que nous croyons, c’est que l’accueil du Seigneur pour tous ceux qui se tiennent devant lui, sa Parole d’amour et sa bienveillance dépassent, au-delà de ce que nous pouvons en comprendre, le langage que nous nous donnons pour faire église devant lui. Voilà pourquoi je dis maintenant ceci : « Qui que tu sois, d’où que tu viennes quelqu’un ici t’attend. Il t’aime, même si tu ne le sais pas. » L’aventure de la rencontre avec Dieu commence dès maintenant !

 

Jeu d’orgue : L’Aventure

 

 

Je vous invite à écouter un texte de Jacques BREL. Nous l’écoutons comme une prière qui nous prépare à la rencontre de Dieu… Attente de Dieu.

 

L’Homme dans la cité

 

Pourvu que nous vienne un homme
Aux portes de la cité
Que l’amour soit son royaume
Et l’espoir son invité
Et qu’il soit pareil aux arbres
Que mon père avait plantés
Fiers et nobles comme soir d’été
Et que les rires d’enfants
Qui lui tintent dans la tête
L’éclaboussent de reflets de fête

Pourvu que nous vienne un homme
Aux portes de la cité
Que son regard soit un psaume
Fait de soleils éclatés
Qu’il ne s’agenouille pas
Devant tout l’or d’un seigneur
Mais parfois pour cueillir une fleur
Et qu’il chasse de la main
A jamais et pour toujours
Les solutions qui seraient sans amour

Pourvu que nous vienne un homme
Aux portes de la cité
Et qui ne soit pas un baume
Mais une force, une clarté
Et que sa colère soit juste
Jeune et belle comme l’orage
Qu’il ne soit jamais ni vieux ni sage
Et qu’il rechasse du temple
L’écrivain sans opinion
Marchand de riens
Marchand d’émotions

Pourvu que nous vienne un homme
Aux portes de la cité
Avant que les autres hommes
Qui vivent dans la cité
Humiliés, l’espoir meurtri
Et lourds de leur colère froide
Ne dressent au creux des nuits
De nouvelles barricades

 

Jeu d’Orgue : La Quête

 

 

Confession du péché

 

C’est parce que nous sommes assurés de l’amour de Dieu en Jésus Christ que nous pouvons maintenant reconnaître tout ce qui nous sépare de lui. Encore une fois ce sont les mots de Jacques BREL qui porte notre prière…

Voilà que l’on se cache
Quand se lève le vent
De peur qu’il ne nous pousse
Vers des combats trop rudes
Voilà que l’on se cache
Dans chaque amour naissant
Qui nous dit après l’autre
Je suis la certitude
Voilà que l’on se cache
Que notre ombre un instant
Pour mieux fuir l’inquiétude
Soit l’ombre d’un enfant
L’ombre des habitudes
Qu’on a plantées en nous
Quand nous avions vingt ans

Serait-il impossible de vivre debout

Voilà qu’on s’agenouille
D’être à moitié tombé
Sous l’incroyable poids
De nos croix illusoires
Voilà qu’on s’agenouille
Et déjà retombé
Pour avoir été grand
L’espace d’un miroir
Voilà qu’on s’agenouille
Alors que notre espoir
Se réduit à prier
Alors qu’il est trop tard
Qu’on ne peut plus gagner
A tous ces rendez-vous
Que nous avons manqués

Serait-il impossible de vivre debout

Voilà que l’on se couche
Pour la moindre amourette
Pour la moindre fleurette
A qui l’on dit toujours
Voilà que l’on se couche
Pour mieux perdre la tête
Pour mieux brûler l’ennui
A des reflets d’amour
Voilà que l’on se couche
De l’envie qui s’arrête
De prolonger le jour
Pour mieux faire notre cour
A la mort qui s’apprête
Pour être jusqu’au bout
Notre propre défaite

Serait-il impossible de vivre debout

Seigneur entend notre prière !

 

Jeu d’orgue : La Lumière jaillira

 

 

Annonce du pardon

 

Voilà que l’on se cache

Voilà qu’on s’agenouille

Voilà que l’on se couche

Que le Seigneur pose son regard favorable sur tous ceux qui se tiennent en vérité devant lui. Il accorde son pardon et sa miséricorde à tous ceux qui lui donne leur confiance. Que la paix du Seigneur Jésus Christ nous soit donnée et nous atteste notre pardon. Amen.

 

Jeu d’Orgue : La tendresse

 

 

Prière avant la lecture de la Bible

 

Par-delà le concert

Des sanglots et des pleurs

Et des cris de colère

Des hommes qui ont peur

 

Par-delà le vacarme

Des rues et des chantiers

Des sirènes d’alarme

Des jurons de charretier

 

Plus fort que les enfants

Qui racontent les guerres

Et plus fort que les grands

Qui nous les ont fait faire

 

Il nous faut écouter

L’oiseau au fond des bois

Le murmure de l’été

Le sang qui monte en soi

Les berceuses des mères

Les prières des enfants

Et le bruit de la terre

Qui s’endort doucement

Oui, Seigneur, apprends-nous à écouter ta parole

Fragile comme le murmure et l’oiseau

Forte comme le sang et la terre

Donne-nous ton Esprit pour que les mots que tu nous destines

Traversent le vacarme de nos vies

Amen.

 

Lectures Bibliques : Évangile de Marc, chapitre 12, versets 28 à 34

 

« Un des scribes, qui les avait entendus débattre et voyait qu’il leur avait bien répondu, vint lui demander : Quel est le premier de tous les commandements ? Jésus répondit : Le premier, c’est : Écoute, Israël ! Le Seigneur, notre Dieu, le Seigneur est un, et tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ton intelligence et de toute ta force.  Le second, c’est : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là. »

 

Prédication

 

Que serait le monde sans amour ?

 

Sans amour, l’humanité disparaîtrait probablement dans l’oubli et dans la mort. Comment pourrait-on vivre si personne n’éprouvait l’ombre d’un sentiment pour nous ou si nous n’éprouvions aucun sentiment pour personne, pour notre ou nos prochains. Amour et prochain, c’est sur ces deux mots que je vous propose de partager ce texte.

Jésus a bien vu que les Hommes ne peuvent vivre sans l’amour qu’ils échangent avec leurs semblables. Un jeune scribe sympathique, mais pharisien rigoriste et intransigeant s’avance. On peut s’étonner que Jésus, extrait des 613 articles de la loi que les Israélites devaient scrupuleusement respecter… Deux commandements, l’un parle de l’amour de Dieu et l’autre de l’amour du prochain.

Vous l’avez tous entendu car on le répète sans cesse dans toutes les Églises : les deux ne peuvent être séparés. Il y a l’amour de Dieu envers nous d’abord, et ensuite notre amour envers Dieu et envers notre prochain comme réponse.

Mais ce n’est peut-être pas aussi simple, ni évident, cela réclame des actes et engage toute ou partie de la vie. Nous comporter honnêtement, droitement, équitablement, envers les autres, nous montrer justes et bienveillants à leur égard, les aider quand ils en ont besoin, tout cela nous comprenons bien que nous devons nous y efforcer… Même si ce n’est pas toujours facile.

 

Par contre, comment raisonnablement nous prescrire de les aimer ?

 

Il y a des gens pour qui nous n’avons aucune sympathie, allez, avouons-le… Pour qui nous éprouvons de l’aversion, et qui nous sont odieux.  C’est plus fort que nous, nous n’y pouvons rien, c’est humain. Éviter de leur porter tort. Nous conduire convenablement avec eux. Oui, d’accord, mais quant à les aimer… On ne peut pas imposer, ordonner, obliger d’aimer.

Je crois que vous conviendrez avec moi, que l’amour ne se commande pas et en faire un «Devoir» n’a pas de sens, personne ne peut nous obliger à aimer. Et j’espère ne choquer personne, en citant ce propos d’un commentateur bibliste : « Dieu peut tout sauf t’obliger à l’aimer ».

Quand on voit dans cette parole un commandement, une loi à observer, ne devient-elle pas accablante voire désespérante ? Elle enfonce dans la mauvaise conscience et génère un sentiment de culpabilité. André GOUNELLE, Professeur émérite de la Faculté Protestante de Montpellier, nous dit : « L’Évangile n’est pas la mauvaise nouvelle de notre faute, mais la bonne nouvelle de notre délivrance. »

Pour bien comprendre ces paroles sur l’amour, de même que celles du décalogue et celles du sermon sur la montagne, il faut y voir, non pas une loi, mais une prophétie.

Elles ne nous disent pas : « Voilà ce que tu dois faire, comment tu dois vivre », en nous imposant des exigences impossibles. Elles nous disent plutôt : « Voilà ce que Dieu va opérer en toi, voilà ce qu’il a commencé et qu’il continuera à faire : il te rendra aimant ». Mais pourtant, chaque être humain tient énormément à lui-même, on le voit à notre instinct de conservation quand il y a du danger, on cherche d’abord à sauver sa vie. Avec ceux qui s’aiment beaucoup et qui ne pensent qu’à eux, nous avons toute la gamme des égoïsmes possibles. Que l’égoïsme et l’amour-propre soient largement répandus, c’est évident, je le répète, c’est humain mais expriment-ils un véritable amour de soi ? Ce n’est pas sûr.

Souvent, nous éprouvons de la déception ou de la rancœur envers nous-mêmes, parce que nous avons le sentiment de n’être pas à la hauteur de nos ambitions et de nos projets. Nous acceptons mal nos limites, nos défaillances, nos échecs, nos torts. Nous nous en voulons parce que nous n’arrivons pas à devenir ce que nous voudrions être. Nous avons tous, plus ou moins consciemment, le désir d’être pour notre conjoint, nos enfants, nos amis et connaissances, des êtres parfaits, solides, exemplaires, pourvus de qualités exceptionnelles. Et… nous nourrissons une sourde et profonde animosité contre nous-mêmes parce que tel n’est pas le cas. « Notre cœur nous condamne », dit la première épître de Jean, en ajoutant immédiatement : « Mais Dieu est plus grand que notre cœur ».

Ainsi lorsque notre cœur nous condamne, Dieu nous pardonne. Quand nous nous détestons, Dieu nous aime. Le message évangélique dissipe cet amour propre qui se veut sans défauts. Il nous apprend à accepter nos misères, nos manquements, nos incapacités. Alors, sans nous croire impeccables, sans nous prendre pour plus que nous valons, nous avons à nous aimer tels que nous sommes, comme Dieu nous aime, avec nos forces et nos faiblesses. Avec nos incroyables capacités que souvent Dieu seul connait.

Dans ce deuxième verset, il y a aussi le mot « prochain » et du temps de Jésus, les rabbins discutaient beaucoup de la définition de ce mot. Pour les uns, il désignait tous les êtres humains, quels qu’ils soient, d’où qu’ils viennent, à quelque peuple ou à quelque religion qu’ils appartiennent. D’autres, moins larges, plus restrictifs considéraient comme leurs prochains seulement les membres du peuple d’Israël ; ils excluaient les « Païens », ceux que l’Ancien Testament appelle les « Nations », autrement dit les « Non juifs ». Enfin, pour des rabbins très stricts, les supers radicaux, le prochain se limitait à celui qui appartenait à la même secte, à la même communauté, au même mouvement ou au même courant qu’eux. Ils rangeaient tous les autres, juifs ou païens, parmi les adversaires de Dieu, qu’ils devaient haïr, rejeter, combattre ; ils ne voyaient pas en eux des prochains à aimer.

Dans notre temps, le prochain c’est celui, quel qu’il soit, que l’on croise sur sa route, que l’on peut voir avec ses yeux, toucher avec ses mains, entendre avec ses oreilles, parce qu’il se trouve dans le même lieu que nous. C’est celui qui a besoin de nous, de notre aide, de notre secours, parce qu’il est dans la détresse et qu’il souffre. C’est le voisin, c’est celui que l’on côtoie, mais aussi celui qui a fui son pays, et je vous renvoie à la tragique et scandaleuse actualité.

Une remarque : Nous comprenons toujours que « prochain » désigne un autre être humain, autrement dit, un semblable. Or, il n’est pas dit « Tu aimeras ton semblable », mais « Ton prochain ».

Parmi nos prochains, comme le disait Albert SCHWEITZER, il y a,  certes, nos semblables, nos frères et sœurs en humanité. Mais aussi des êtres différents, d’autres créatures, les animaux, les végétaux, tout ce qui participe à la création mais si souvent agressés, maltraités, comme beaucoup de nos semblables.

Alors finalement, le « Tu aimeras » doit se conjuguer au futur et non à l’impératif. Il ne s’agit pas d’une obligation écrasante, mais d’une promesse réjouissante.

Nos cœurs de pierre, Dieu les transformera en cœurs de chair. Il fait de nous de nouvelles créatures capables d’aimer parce que nées de Dieu. Nous recevons de lui chaque jour la force et les impulsions qui feront naître et grandir l’amour en nous, qui nous feront avancer vers l’harmonie, vers le projet qu’il a pour son humanité, vers la communion et la paix où il veut nous conduire.

Finalement cette parole « Tu aimeras » ne nous met pas un lourd fardeau sur nos épaules, elle nous annonce une bonne nouvelle.

Amen !

 

Chanson de Jacques BREL : Quand on a que l’amour

 

 

Confession de foi de Laurence BERLOT

 

Je crois que Dieu nous aime

Je crois qu’il se tient patient auprès de nous,

Je crois qu’il prend la main que nous ouvrons pour nous faire découvrir la paix et la joie.

Il nous demande d’exister dans une identité renouvelée de fils et de fille, à la suite de Jésus Christ.

Je crois que Jésus Christ est venu incarner l’amour de Dieu.

Je crois que cet amour a été donné par ses gestes et ses paroles à des hommes et des femmes qui nous ressemblent.

Je crois qu’il a su se laisser porter par Dieu pour faire advenir son Royaume.

Je crois que sa souffrance témoigne de la douleur de Dieu devant la souffrance humaine.

Je crois que sa résurrection est une manifestation de la présence de Dieu dans toutes nos ténèbres.

Je crois que l’esprit saint nous fait recevoir l’amour de Dieu.

Je crois qu’il est à l’œuvre dans le monde d’aujourd’hui et qu’il met en route une multitude d’hommes et de femmes.

Je crois qu’il nous fait reconnaître les signes du Royaume, donné dès maintenant.

Je crois qu’au sein de la communauté chrétienne se transmet le rôle de veilleur pour dire notre espérance au monde.

Amen.

 

Annonces et offrande / Jeu d’orgue : Les Bigotes

 

 

Prière d’intercession et Notre Père

 

Seigneur Dieu,

Pour ce qui est de vivre

Ou de ne vivre pas,

Pour ce qui est de rire

Ou de ne rire plus,

Je m’en remets à toi

 

Pour ce qui est d ‘aimer

Pour une part de chance

Pour ce qui est d’espérer

Ou de désespérance

Je m’en remets à toi

 

Pour que ce soit demain

Plutôt que le passé

Pour que ce soit l’airain

Plutôt que le laurier

Je m’en remets à toi

 

Pour que ce soit la vie

Plutôt qu’une saison

Pour qu’elle soit symphonie

Plutôt qu’une chanson

Je m’en remets à toi

 

À Toi, à qui nous disons ensemble… (Notre Père)

 

Jeu d’Orgue : Voir un ami pleurer

 

 

Envoi et bénédiction Paroles de Qu’avons-nous fait bonnes gens ? :

 

Nous retrouverons, bonnes gens, croyez-moi

Toutes ces joies profondes

On les retrouverait au fond de soi

Que ça ne m’étonnerait guère

On les retrouverait sous la poussière

Que ça ne m’étonnerait pas

Et c’est tant mieux

 

On pourra voir

Enfin d’autres que les fous

Chanter l’amour, chanter l’espoir

Et les chanter avec des mots à vous

Qu’attendons-nous bonnes gens dites-moi

Pour retrouver ces choses

Qu’attendons-nous, dites-le-moi…

 

Bénédiction

 

Avec le poète, Dieu nous dit que :

 

Le seul fait de rêver est déjà important.

Je vous souhaite des rêves à m’en plus finir,

Et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns.

Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer,

Et d’oublier ce qu’il faut oublier.

Je vous souhaite des passions,

Je vous souhaite des silences,

Je vous souhaite des chants d’oiseaux, au réveil

Et des rires d’enfants,

Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence,

Aux vertus négatives de notre époque.

Je vous souhaite surtout d’être vous.

 

C’est pour cela que Dieu ne cesse de nous bénir ! Amen !

 

Jeu d’Orgue : Quand on a que l’Amour

 

 

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