L’ACAT-France : une ONG chrétienne engagée pour la dignité humaine

L’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture

C’est dans les années 1970 qu’Hélène ENGEL et Édith DU TERTRE, deux femmes protestantes, découvrent la réalité dramatique de la torture à l’occasion d’une conférence du pasteur italien Tullio Vinay, tout juste rentré du Vietnam. Profondément marquées par ce témoignage, elles décident d’agir. En 1974, elles fondent l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT), une organisation œcuménique de défense des droits humains.

Une ONG engagée pour les droits humains et la dignité de chacun

Reconnue d’utilité publique et d’éducation populaire, l’ACAT-France s’appuie à la fois sur la Déclaration Universelle des Droits de L’Homme et sur le message de l’Evangile. Elle s’engage contre la torture et les traitements inhumains, combat la peine de mort dans le monde entier et défend le droit d’asile en France et en Europe.

Fidèle à des valeurs chrétiennes de justice et de respect de la dignité humaine, l’ACAT intervient à l’internationale de manière impartiale et indépendante, sans distinction de nationalité, de religion ou d’idéologie. Cette indépendance est assurée par le soutien de ses adhérents, de dons privés et de la vente de documentation.

Des actions concrètes au service des victimes et des droits humains

Les actions de l’ACAT s’articulent autour de plusieurs axes complémentaires :

• Le plaidoyer national et international : l’association interpelle gouvernements, institutions et organismes internationaux afin de faire évoluer les politiques et les pratiques en matière de droits humains.
• Le soutien aux victimes et à leurs familles : l’ACAT accompagne celles et ceux qui ont subi des actes de torture ou de maltraitance. En juin 2016, par exemple, l’association a soutenu des plaignants gazaouis dont trois enfants avaient péri lors d’une frappe aérienne deux ans plus tôt. L’ONG les a aidés dans leur démarche visant à porter plainte contre une entreprise française accusée de complicité dans cette attaque.
• La sensibilisation et l’éducation : à travers des campagnes d’information et de sensibilisation, un réseau de militants engagés et des publications, l’ACAT mobilise le grand public et les croyants de différentes confessions autour de ces combats.
• La prière : l’ACAT invite également à prier pour les victimes, mais aussi pour les bourreaux, afin que la grâce de Dieu les touche et que naisse en eux un désir de conversion. Elle organise d’ailleurs chaque année une “Nuit des veilleurs” : une chaîne de prière et de solidarité porteuse d’espérance pour les victimes de la torture.