Seigneur,
Toi qui un matin de Pâques a dit aux femmes :
« N’ayez pas peur »
Viens-nous le redire encore et encore.
« N’ayez pas peur »
Nous en avons besoin pour que s’ouvrent toutes les portes verrouillées qui nous enferment comme dans des tombes :
- les portes de nos échecs et de nos fautes
- les portes de nos isolements et de nos scléroses
- la porte de notre incapacité à vivre avec les autres et avec Dieu.
« N’ayez pas peur »
Oui, Seigneur nous savons depuis ce matin de Pâques que tu es vivant et que tu nous ouvres les portes de la vie.
Tu inaugures pour nous et pour l’humanité un monde sans grincement de serrures qui se ferment, sans porte derrière lesquelles on se barricade.
Le monde de la liberté, de l’accueil, de la vie nous est ouvert.
« N’ayez pas peur »
Tu nous le redis lorsque tu nous appelles à nous mettre debout pour marcher ensemble, avec toutes les femmes et tous les hommes vers un monde meilleur.
Soit notre compagnon de route à toutes et à tous :
- pour offrir au monde des graines d’Evangile qui germeront
- pour offrir au monde les fruits d’une église vivante
- soit notre compagnon de route pour marcher et construire avec tous les humains un monde où l’espérance, la compassion, la paix passent avant tout autre chose.
Toi le Vivant accompagne-nous à chaque pas pour que nos cœurs s’ouvrent à ta lumière.
Ensemble nous te disons : Notre Père…