
© Fanny DELAPLACE
Culte d'action de grâce
Évangile signifie « bonne nouvelle » mais peut-on parler de bonne nouvelle lorsque l’on est en proie à la mort ? Lorsque le chagrin, la souffrance, la peine nous submergent ? Nous pensons que oui. Ou du moins, nous pensons que la Bible peut nous aider à nous relever et à regarder vers l’avenir malgré la douleur présente.
La Bible ne dit pas grand-chose de la mort, mais elle n’occulte pas pour autant la souffrance que la mort engendre pour les proches. Les Évangiles relatent d’ailleurs comment Jésus a pleuré la mort de son ami Lazare.
Nous pensons que Dieu aime tout être humain et que cet amour perdure après la mort. Dieu accueille dans son amour tout défunt même si cela reste un grand mystère. Ainsi, nous remettons à Dieu toute personne décédée avec confiance. Le service funèbre (appelé « Culte d’action de Grâce ») est avant tout pensé pour les vivants, pour celles et ceux qui restent dans la douleur du deuil et du déchirement face au vide de l’absence… Il faut peut-être alors aller à la découverte d’une présence autre.
Organisation de la cérémonie
Que l’on s’attende à la mort d’un proche ou que celle-ci viennent frapper de manière aussi brutale qu’inattendue, c’est toujours un choc et un bouleversement dans nos vies.
Dans ce moment compliqué à vivre, le culte d’adieu permet d’accompagner les proches, d’offrir un moment de recueillement en entendant une parole d’espérance et de résurrection. Ce culte peut avoir lieu au cimetière, au funérarium ou au temple.
Le pasteur prépare le culte d’adieu avec les proches de la personne décédée. Vous pouvez le contacter dès l’annonce du décès. En tous les cas, il convient de ne pas arrêter la date du service funèbre avec les pompes funèbres avant d’avoir contacté le pasteur.
En cas d’absence du pasteur, un membre de l’église dûment mandaté peut officier à sa place. Dans tous les cas, l’Église vous assure de son écoute et de son soutien face à cette épreuve.